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lundi 31 mai 2010

Flan de coco et coulis pêche passion

Ingrédients:
  • 25 cl de lait de coco non sucré allégé (17% de MG)
  • 25 cl de lait demi-écrémé concentré non sucré
  • 4 c à s rases de sucre
  • 3/4 de c à c d'agar agar
  • 2 oreillons de pêche au sirop
  • 2 fruits de la passion
  • 1 c à c de sucre blond
  • 1 c à s de jus de citron
  • éventuellement un peu de gingembre frais râpé
Préparation:

Commencer par préparer le flan de coco:
Mélanger les laits, avec le sucre et l'agar-agar. Faire chauffer à feu doux jusqu'à léger frémissement, et laisser chauffer encore une minute avant de retirer du feu. Verser cette préparation dans de petits ramequins mouillés, ou dans de jolis verres de présentation transparents.

Laisser refroidir à température ambiante puis laisser prendre au moins 2 heures au réfrigérateur.
Préparer le coulis de pêche passion. Passer la chair des fruits de la passion au mixer avec les oreillons de pêche, le sucre, le gingembre et le jus de citron. Passer au tamis très fin, pour éliminer les graines de fruits de la passion.

Pour le service, soit on démoule les flans, et on les entoure de coulis, soit on sert dans les verres de présentation, avec un peu de coulis sur le dessus.

Régalez vous!
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samedi 29 mai 2010

Petits pois et févettes du jardin

Je l'ai déjà écris, nous avons la chance d'avoir un jardin. Cependant, tous les jardiniers le savent, on ne réussit pas tout à tous les coups, soit que la météo nous ait été défavorable, soit que le terrain ne se prête guère à telle ou telle culture, soit encore que... et bien, on ne sait pas! Toujours est il que certaines cultures refusent obstinément de "prendre". C'est le cas des petits pois de mon mari.
J'adooore les petits pois, et c'est très logiquement que mon homme s'est, l'an dernier, proposé de m'en faire pousser. Malheureusement la récolte a été rachitique (une mini cocotte à peine...).
Cette année, mon mari a retentée l'expérience, avec malheureusement tout aussi peu de succès. Peu importe, cela m'a donné l'occasion de me consacrer à la préparation d'une toute petite cuisine de petits pois, accompagnés de fèvettes.

Je ne m'étendrais pas ici sur les quantités d'ingrédients, mais plutôt sur la marche à suivre, car je vous souhaite d'avoir à préparer de plus abondantes quantités de légumes que moi.

Il faut donc des petits pois et des fèves fraîches. On écosse les petits pois, que l'on réserve dans un saladier. De même on écosse les fèves fraîches. On peut en utiliser des très jeunes, mais des fèves un peu grosses conviendront mieux, surtout lorsqu'il va s'agir d'éplucher la seconde peau. Par ailleurs leur cuisson sera plus uniforme si elles sont toutes à peu près du même calibre.

Prendre une casserole d'eau bouillante très légèrement salée. Y ajouter deux pincées de bicarbonate alimentaire (au rayon sel de toutes les grandes surfaces). Cette adjonction permet aux légumes de rester bien verts, en gardant le PH de l'eau basique (une eau acide fait perdre ce beau vert, c'est Hervé This qui l'a démontré). Y plonger les petits pois jusqu'à ce qu'ils soient à peine cuits. Dès qu'ils ont atteint le stade adéquat de cuisson, les égoutter et les rafraichir dans de l'eau froide, puis les égoutter et les réserver.
Reproduire la même opération avec les fèves: une casserole d'eau bouillante légèrement salée, une ou deux pincées de bicarbonate alimentaire... Laisser l'eau frémir jusqu'à ce que la petite peau des fèves éclate un peu (ça fait des "pchitt" d'eau, assez rigolos, qui vont bien à mon âme d'enfant). Rafraichir, égoutter. Ensuite, on va pincer les fèves légèrement, de sorte à faire sortir les févettes de leur gangue. Elles sont d'un beau vert flashy tout à fait délicieux.

Préparer un bouillon de volaille assez léger (avec du bouillon cube). Répartir les fèves et les petits pois blanchis dans un plat à four, ou des mini cocottes, recouvrir à peine de bouillon chaud. Couvrir le plat de papier aluminium, ou replacer le couvercle des mini cocottes. Placer au four à 120°C, juste histoire de maintenir au chaud jusqu'au moment de servir, et éventuellement de finir la cuisson, à basse température, de sorte que les fèves ne s'écrasent pas.

Servir à même les mini cocottes (si vous en possédez),  ou égoutté, c'est au choix.
On peut aussi bien sûr ajouter de petits carottes primeur, quelques brins de thym ou de sarriette, un peu de persil... mais j'avais voulu conserver au mieux la saveur des légumes, pour cette toute petite cuisinette.
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vendredi 28 mai 2010

Infusion de sauge au gingembre et à la rose

Depuis trois ans nous partageons mon mari et moi une petite infusion sur le coup de quatre heure. Une petite collation à l'occasion de laquelle mon chéri déguste une tartine de pain maison et sa confiture toute aussi localement préparée, ainsi qu'une tasse de tisane.
Il y a quelques temps j'ai découvert par hasard à quel point l'association sauge-gingembre pouvait être délicieuse.
Aujourd'hui, en passant devant un rosier en pleine floraison, une nouvelle idée m'est passée par la tête.
Nous l'avons dégustée au goûter!
Verdict : l'arôme de la rose est très subtil, surtout que mon rosier n'est pas particulièrement parfumé. Cependant ça fait une jolie tisane à préparer à des invités, ou pour son (sa) chéri(e).
Attention cependant à n'utiliser que des roses non traitées!
Ingrédients :
  • 1 litre d'eau bouillante
  • les pétales de 2 petites roses rouges non traitées
  • 1 petite poignée de sauge fraîche (les six premières feuilles de 3 ou 4 tiges de sauge)
  • 2 ou 3 cm de gingembre frais, pelé et émincé très fin
Préparation:

Placer tous les ingrédients dans la théière, arroser d'eau chaude et laisser reposer 5 à 10 minutes.
Déguster chaud.

Précisions:

Je ne sucre plus mes boissons chaudes depuis quatre ou cinq ans, après avoir été à l'extrême opposée pendant des années (à 3 ou 4 morceaux de sucre par bol de thé!). Je n'en apprécie que mieux les saveurs des tisanes, thés, cafés et autres boissons chaudes.

Comme me l'a judicieusement fait remarquer ma sœur récemment, mieux vaut éviter aux femmes allaitantes de consommer de la sauge ou de la tisane de sauge, car cette plante peut freiner la sécrétion de lait.
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jeudi 27 mai 2010

Muffins à la mûre et à la noix de coco

Ha la mûre, la mûre... (Oui oui, je sais, elle est très classique, celle là...).
Aujourd'hui 27 mai 2010, c'est l'anniversaire de ma première rencontre avec mon mari. Déjà 9 ans.
Donc, quitte à surfer sur un mauvais jeu de mots, fêtons ça en pâtisserie.

Ingrédients pour 12 muffins de taille traditionnelle:
  • 2 oeufs
  • 180 ml de lait concentré non sucré, 1/2 écrémé
  • 100 à 120 gr de sucre
  • 3 c à s d'huile de colza ou de tournesol (ou une autre, si ça peut vous faire plaisir)
  • 300 gr de farine
  • 50 gr de noix de coco râpée
  • 50 gr de son d'avoine en flocons (facultatif)
  • 1 sachet de levure chimique
  • 100 gr de mûres surgelées, décongelées
Préparation:

Préchauffer le four à 180°C.
Graisser un moule à muffins (12 empreintes).
Dans un grand saladier, mélanger la farine, la levure, la noix de coco et le son d'avoine. Remuer avec un fouet, ça répartit bien la levure.
Dans un petit saladier, mélanger les oeufs avec le sucre. Ajouter l'huile et battre encore un peu puis ajouter le lait. Verser ce mélange dans la farine et remuer avec une cuillère en bois. Ajouter les mûres (elles s'écrasent un peu, mais ce n'est pas grave).
Répartir la pâte dans les empreintes avec une cuillère à soupe.
Enfourner et cuire 25 à 30 minutes.
Démouler et laisser refroidir sur une grille.

Encore meilleurs tout juste chauds!

N.B.: Ces muffins se congèlent très bien. On peut les décongeler à température ambiante et les réchauffer quelques minutes au four, ou les passer 30 secondes par pièces au four micro-onde.
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mardi 25 mai 2010

Collectionneuse culinaire, ça existe?

J'adore la cuisine, depuis longtemps.
Quand j'étais enfant, et ado, je me cantonnais surtout à la pâtisserie, parce que, si je n'en faisais pas, personne ne le ferait pour moi... Mais j'avais aussi une occupation à laquelle je consacrais de longues heures, c'était de me plonger dans les six ou huit volumes brochés de "La cuisine de A à Z", qui appartenaient à ma mère. D'après ce que je sais, c'était ma grand-mère qui lui avait payé l'abonnement à cette collection par correspondance, alors qu'elle était encore toute jeune.
Je m'asseyais donc dans un fauteuil, avec la pile de gros volumes à coté de moi, et je feuilletais des heures et des heures durant les recettes, les éléments d'encyclopédie culinaire, etc. J'ai du céder à ce petit rituel des dizaines de fois, remplissant ainsi des après-midi voire des journées entières de ces lectures gourmandes, une bouteille d'eau à mes cotés, pour seul accompagnement.
Si mes souvenirs sont bons, ce n'est que vers l'âge de 18 ans que j'ai commencé à m'acheter tantôt des livres de cuisine, tantôt des magasines, et peu à peu, j'ai ainsi constitué un fond documentaire à faire ployer les étagères les moins robustes.
Cela va du magasine de cuisine le plus ordinaire, au livre de recette "de collection", original ou réédité...
On trouve ainsi dans ma "docuthèque culinaire":
Différents magasines:
  • Guide Cuisine
  • Cuisine Actuelle
  • Maxi Cuisine
  • Elle à table
  • Prima Cuisine Gourmande
  • Régal
  • Saveurs
  • Cuisine & Vins de France
  • Vivre à table
  • Idéal Pâtisserie

Et puis des dizaines et des dizaines de livres... De la popote de tous les jours aux sujets les plus précis et particuliers. Avec une forte prévalence des livres fortement illustrés, avec de jolies photos où le design culinaire trahit parfois un peu les recettes. ^^


Et là, ça se complique, parce que si je m'amuse à faire la liste, je risque d'y être encore dans 10 jours...
Cependant j'en ai... des dizaines!
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lundi 24 mai 2010

Ma cuisinette, une pièce et un affect...

Ma cuisine est composée d'un évier, une table de cuisson vitrocéramique, un large plan de travail, complété par la table, un four à micro ondes (MO) et un four à convection d'une taille honorable... un four "posable", posé dans la niche d'un ancien four encastré...
Ma cuisine est un espace particulier dans la maison. D'ailleurs j'en parle en me l'appropriant, comme si elle n'était qu'à moi, ce qui est faux. Mais quand j'y travaille, que j'essaie de nouvelles choses, ou que je me penche sur des réalisations un peu complexes, voire que je prépare des petits plats tout ordinaires, c'est plus fort que moi, il faut que je sois seule.
Cuisiner sous le regard d'un tiers, qu'il soit attentif ou non est pour moi une véritable épreuve.
Il m'arrive de faire des efforts, en la matière, notamment lorsque j'ai des invités (surtout de la famille), pour m'efforcer de garder mon calme, mais ce n'est pas toujours aisé, surtout si l'un ou l'autre commence à vouloir aider, voire à vouloir ajouter sa "petite touche" à ma recette, en voulant la simplifier, l'enrichir, ou simplement me donner un conseil.
Ce n'est pas une réaction tout à fait rationnelle (d'ailleurs elle ne l'est pas du tout lorsque mon mari se contente de passer par là, sans se préoccuper du contenu de mes casseroles), mais elle est très présente. Trop, à mon gout.
Il m'est ainsi arrivé de battre en retraite hors de ma cuisine après qu'untel m'ait conseillé d'émincer mes légumes de telle manière (conseil qui s'est avéré judicieux, après coup, mais qui a déclenché chez moi ce jour là... une crise d'angoisse!).
Difficile d'évoquer ce genre de réaction devant sa famille ou ses connaissances.
On pourrait confondre cette sensibilité à fleur de peau avec de la "fierté mal placée", voir avec un petit grain de quelque chose pas forcément très acceptable.

Toujours est-il que je ne cuisine jamais aussi bien qu'en solitaire, pour mes amis et mes proches...

Non! Je ne participerais pas à "Un dîner presque parfait"!
Ni je ne m'inscrirais à un cours de cuisine.
Ni à la Fédération de la Cuisine Amateur.

Tout ça m'obligerait à être confrontée au regard des autres de façon un peu trop frontale à mon goût, de connaître le jugement de mes pairs, que j'anticipe toujours comme négatifs, qui me font peur, et qui me poussent à baisser les yeux ou à me montrer agressive au plus mauvais moment.
C'est trop pénible pour moi pour que je m'inflige cela et que je le fasse subir aux autres.

D'une certaine façon, ça aussi, ça fait partie de ma petite cuisinette, la tambouille de ma vie, le blougi blouga qui me fait être moi... Mais ce n'est pas moi, je ne veux pas être ainsi, avoir peur des autres*, mais c'est tellement dur à changer. Et un sujet si difficile à aborder.
Sauf sur un blog... ^^
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vendredi 21 mai 2010

Le potager, à la mi mai

L'intérêt d'avoir une maison un peu à l'écart de la ville, c'est souvent d'avoir un jardin, et donc un potager. Actuellement, nous avons une grande parcelle cultivable... et une multitude de plates bandes, à l'origine fleuries, mais où se répartissent désormais mes plantes aromatiques, des plants de tomates ou diverses cucurbitacées. En attendant de découvrir ces merveilles (en été et à l'automne), voici déjà les cultures de mon cher et tendre.


Au fond à gauche, on aperçoit vaguement deux pieds de rhubarbe... Dans l'alignement des pieds d'ail. Au fond à droite, c'est de la romaine "de feignant", c'est à dire qui se sème seule en fin de saison, et que mon mari repique tranquilement, sans avoir rien d'autre à faire.
Sur la photo il y a aussi des échalotes, et des fèves.
Ici on voit les piquet des plants de tomate... et de la verdure de la verdure... surtout des pommes de terre et des fèves, c'est la saison.
Voilà, c'est la fin de la visite pour cette fois ^^
Dans les prochains épisodes, j'espère, rencontre avec nos légumes!
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Meringues nature

J'aime les meringues. Je ne sais d'où me vient ce goût pour cette masse croquante de blanc d'oeuf et de sucre, mais c'est un de mes petits plaisirs. Pourtant c'est écœurant , tout ce sucre, et puis la meringue colle aux dents, et la texture quand on la croque a un petit coté presque désagréable... mais j'y reviens toujours.
Pendant longtemps j'ai essayé de faire des meringues à mon goût, mais sans y parvenir tout à fait.
J'ai fini par comprendre que toutes les recettes ne marchent pas, et surtout, qu'une meringue ne cuit pas. Elle sèche. Lentement, mais surement, l'eau prisonnière du blanc d'oeuf doit sortir de la masse, produire des alvéoles du fait de la vapeur, et la coque doit sécher et durcir à coeur...
Obtenir un résultat parfait est difficile, et encore plus lorsque les meringues sont un peu grosses (non que les miennes ressemblent à celles des pâtissiers, mais moulées à la cuillère à soupe, elles ont déjà un bon gabarit).
C'est donc plus un tour de main, une bonne maîtrise du four et de la patience, qu'il est question ici.

Ingrédients pour une vingtaine de belles meringues, ou une quarantaine de plus petites:
  • 5 petits blancs d'oeuf, de préférence séparés des jaunes depuis quelques heures, voire depuis la veille
  • 200 gr de sucre en poudre
  • Éventuellement une petite pincée de bicarbonate alimentaire
Préparation:
L'utilisation d'un batteur électrique à plusieurs vitesses est conseillé.
Battre les blancs en neige avec le bicarbonate. Lorsqu'ils commencent à monter, mais qu'ils sont encore mous, y ajouter en pluie le sucre, tout en continuant de fouetter. Augmenter la vitesse du batteur et continuer à fouetter jusqu'à ce que la meringue soit très ferme et brillante. Cesser de battre.


Beurrer et fariner deux plaques à pâtisserie (je préfère cela au papier sulfurisé, car je trouve que les meringues se détachent bien mieux). Si vous possédez un four à chaleur ventilée, vous pourrez faire cuire les deux plaques en même temps sans problème... sinon, je vous conseille de préparer seulement 2 ou 3 blancs avec 80 à 120 gr de sucre (environ 40 gr de sucre par blanc).

Préchauffer le four à 100°C (au maximum, 120°C) ou th 1-2.

Répartir la meringue sur les plaques, soit à l'aide de cuillères (à soupe ou à café) soit à l'aide d'une poche à douille (on peut obtenir de très belles meringues soit en boule, soit en rosace, etc).

Placer les plaques dans le four, en laissant la porte très légèrement entrouverte pour laisser sortir le maximum de vapeur. Laisser sécher 4 à 6 heures en fonction de la taille des meringues.
La coque peut changer très légèrement de couleur, surtout si, comme moi, votre four a les résistances à nu, mais elles ne doivent pas brunir. Il peut par ailleurs être nécessaire d'intervertir les plaques entre elles plusieurs fois pendant la cuisson, pour assurer une meilleure uniformité de la fournée.
Une fois le temps de cuisson terminé, sortir les plaques, vérifier avec un cure dent en bois que le coeur des meringues n'est plus humide (sinon, prolonger le séchage), puis déposer sur des volettes à pâtisserie et laisser refroidir. Les meringues produisent des bruits de craquement, c'est normal.
Une fois les meringues refroidies, les ranger dans une boite en métal, en séparant les couches avec du papier absorbant et en ajoutant dans la boite des bouchons anti humidité (on les trouve sur les tubes de médicaments effervescents, comme le paracétamol ou les vitamines).

On peut parfumer la meringue, soit avec des parfums liquides (ajouter une cuillère à café en fin de battage), soit avec ds zestes d'agrume râpé dans le sucre, soit avec du cacao, etc.

Bonne dégustation!
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dimanche 16 mai 2010

Muffins aux raisins secs et orange

Tous les jours, à la fin du déjeuner, mon marin mange un gâteau. Il a absolument besoin d'un dessert... Pendant très longtemps, j'ai fais des gâteaux au yaourt, en jouant sur les variantes diverses, mais j'ai fini par opter par des petits gâteaux préparés dans des moules à muffins. La pâte n'est pas vraiment celle des muffins, des cupcakes ou autres... Mais l'important c'est qu'il y ait un gâteau à la fin du repas...

2017 : n'ayant pas remit la main sur le cliché... il va falloir que j'en refasse, je crois 😅
Sauf si c'est ça :


Ingrédients pour 12 muffins:
  • 300 gr de farine (j'ai utilisée de la farine multi-céréales fine mouture)
  • 200 ml de lait concentré demi écrémé
  • 2 œufs entiers
  • 4 c à s de crème d'amande blanche (boutiques bio)
  • 120 gr de sucre complet
  • 100 gr de raisins secs
  • 1 orange
  • 1 sachet de levure chimique
  • 6 c à s de son d'avoine (ou de flocons de céréales)
Préparation:

Avec un couteau bien aiguisé, émincer les raisins secs en petits morceaux d'environ 2mm d'épaisseur.
Presser le jus de l'orange. Verser sur les raisins secs dans un bol et laisser gonfler.

Dans un saladier, mélanger la farine avec la levure chimique.
Dans un autre, fouetter les œufs avec le sucre. Ajouter la crème d'amande. Fouetter. Ajouter encore le lait concentré. Remuer. Ajouter pour finir les raisins secs avec le jus d'orange.
Verser ce mélange sur la farine et remuer à la cuillère de bois, sans trop homogénéiser.

Verser ce mélange dans les moules préalablement graissés très légèrement.
Parsemer de flocons de son ou de céréales.
Cuire 25 à 30 minutes à 180°C.

N.B.: Ces muffins se congèlent très bien. Pour les consommer, passer 25 secondes au four micro ondes, à 750W.
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Poulet à la diable, ou le poulet qui croustille sans la peau!

Je dois l'avouer, j'adore le poulet. Je ne m'en lasse pas, surtout des découpes, comme les cuisses avec partie de dos. Seul hic! c'est que la plupart du temps ces parties de volaille sont très très grasses. C'est bien dommage, parce que malheureusement j'ai aussi l'estomac délicat et j'ai du mal à apprécier longtemps un repas chargé en graisses...
Voici pourquoi j'ai pris l'habitude de systématiquement dépouiller mes cuisses de poulet. Par ailleurs, pour des raisons de commodité, je me suis habituée à faire souvent cuire cette viande à la pression, soit à la vapeur, soit à l'eau ou au bouillon. J'élimine ainsi le gras et j'obtiens une chair moelleuse à souhait, qui se détache seule de l'os... Il faut dire aussi que nous avons eu un chat qui adorait cette façon de cuisiner, car elle lui permettait de grignoter les os bien mous... ^^
Bref, le poulet est souvent bouilli... Mais de temps en temps, un poulet rôti, à la fois tendre et croustillant, c'est bien agréable, non?
Et bien justement!

Connaissez vous les préparations dites "à la diable"?
Rien de plus simple et ça se prépare avec toutes sortes de viandes... voire autres choses que des viandes.


Ingrédients pour 2 personnes:
  • 2 belles cuisses de poulet avec partie de dos
  • 2 c.s. de moutarde (forte ou douce, "à l'ancienne", aromatisée... c'est selon les envies!)
  • 1 c.s. de miel (facultatif)
  • polenta précuite ou chapelure
  • un peu d'huile pour le plat de cuisson
Préparation:

Débarrasser les cuisses de poulet de leur peau (c'est facile, en glissant le pouce sous la peau d'un coté, et en tirant vers le pilon, ça se fait en quelques secondes avec un peu d'entraînement). Retirer également la graisse de surface.
Cuire à la pression vapeur environ 25 minutes.
Laisser refroidir (sans cela, les cuisses risquent de se défaire à la manipulation).

Huiler un plat de cuisson très légèrement.
Dans un ramequin, mélanger le miel liquéfié avec la moutarde.
Préchauffer le four à 180°C.

Prendre une cuisse de poulet délicatement et la badigeonner uniformément de moutarde au miel. La poser dans une assiette de polenta ou de chapelure. Panner uniformément. Poser délicatement dans le plat de cuisson.
Je préconise de se laver et de se sécher bien les mains entre chaque étapes, pour le pas être soi même pané... ;-)

Placer au four pour 20 à 30 minutes.
Le temps de cuisson peut être plus court, si on le met plus chaud.

C'est prêt!

On peut aussi préparer ainsi les restes de viandes de bœuf bouilli (pot au feu, langue de bœuf, etc...)
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Pizza aux aubergines et au poulet

Enfin une pizza maison à la pâte fine!
Après plusieurs essais infructueux, je suis enfin parvenue au résultat tant attendu.
Nous nous sommes régalés, bien sûr! 


Ingrédients pour 2 personnes:
  • 1/3 de ma pâte à pizza fine
  • 4 ou 5 c.s. de coulis de tomate (maison!), dont on aura fait évaporer l'excès d'eau
  • 1 belle aubergine
  • 1 cuisse de poulet avec partie de dos
  • 2 à 3 c.s. de parmesan râpé
  • 60 gr de fromage frais aux herbes, en toutes petites miettes
  • des herbes fraîches ou sèches selon les goûts (herbes de Provence, marjolaine, sarriette, thym, basilic...)
  • 1 c.c. d'huile d'olive
  • 1 c.c. de piment d'Espelette, ou à défaut, de piment de Cayenne
  • farine pour étendre la pâte
  • huile pour faire dorer les aubergines
Préparation:

Cuire le poulet à la pression pendant 30 minutes, dans de l'eau éventuellement salée, avec des herbes de Provence. Laisser refroidir puis désosser et émietter la viande. La placer dans un saladier et arroser d'huile d'olive. Mélanger. Ajouter le piment. Remuer et réserver.

Eplucher l'aubergine. La couper en deux dans le sens de la longueur. Poser chaque moitié face coupée contre la planche à découper et émincer une nouvelle fois dans le sens de la longueur, en tranches d'environ 1cm d'épaisseur. Poudrer très légèrement de sel fin recto verso et laisser dégorger environ une demie heure.
Rincer abondamment, pour évacuer le sel, qui sans cela risque de pénétrer dans les chairs.
Placer entre deux torchons ou serviettes de tables propres et presser pour faire sortir l'excès d'humidité.
Huiler très légèrement une grande poelle avec un morceau de papier essuie tout ou avec un pinceau de cuisine. Placer sur feu moyen et mettre les lamelles d'aubergine à griller quelques minutes de chaque coté.
On peut aussi utiliser pour ce faire un grill en fonte.
Faire cuire les lamelles par petites quantités, pour éviter qu'elles se ramollissent et se collent entre elles.

Préchauffer le four à 220-240°C (220°C si chaleur ventilée).
Étendre la pâte sur de la farine en l'abaissant au rouleau à pâtisseries sur une épaisseur de 2 à 3 mm.
Placer sur la plaque à pâtisserie ou mieux, sur une plaque à pizza perforée (voire sur une pelle à pizza, si vous avez une pierre à pizza... qui dans ce cas là doit être mise à préchauffer 1h dans le four à 240°C, il paraît...^^).
Étaler le coulis de tomate sur la pâte en laissant les bords dégagés. Répartir les lamelles d'aubergine, le poulet, le fromage aux herbes, le parmesan, les herbes.

Enfourner, et faire cuire une dizaine de minutes.
Surveillez la pâte et la garniture, pour obtenir une cuisson à votre goût.
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Pâte à pizza fine comme je l'aime

J'adoooore la pizza.
Ma gourmandise m'attire naturellement vers ce disque de pâte levée, garni de sauce tomate, de légumes, de viande et de fromage. Cependant je trouve que bien souvent les pizzas du commerce ont de nombreux défauts. Pour commencer, elles croulent sous le fromage, ce qui est trop gras à mon goût, et ce qui masque souvent la saveur du reste de la garniture. Cette abondance de fromage va d'ailleurs avec un autre de leurs défaut: je les trouve bien souvent beaucoup trop salées.
Ensuite, bien sûr, leurs saveurs sont largement stéréotypées (ha la la! la pizza champi-jambon-fromage...). Et puis surtout, à quelques exceptions près, je trouve qu'elles ont trop de pâte.
Pour résoudre ce problème de divergence de goûts entre moi et les industriels, pas trente six mille solutions: passer aux fourneaux.
Le problème, c'est que même en préparant cette spécialité internationale (car la pizza napolitaine n'a rien à voir avec toutes les déclinaisons que vous trouverez à la pizzeria à coté de chez vous)... je n'avais encore jamais réussi à obtenir une pâte fine et croquante comme je l'aime.
C'est désormais chose faite.
Donc ce message est dédié à tous ceux et celles qui aiment leur pizza avec juste ce qu'il faut comme pâte en dessous. ^^

Pour 3 grandes pizzas de 30 cm de diamètre soit 6 personnes.

Ingredients:
  • 175 gr de farine pour pain (multicéréales, bise...)
  • 200 gr de farine T55
  • 1 c.c. de sucre
  • 1 c.c. de levure instantanée
  • 1 c.c. de sel
  • 1 c.s et 1/2 d'huile d'olive extra vierge
  • 22 cl d'eau chaude
Préparation:

Mélanger les deux farines ensemble dans un grand saladier ou dans le bol de votre super robot de cuisine (avec les crochets pétrisseurs, dans ce cas). Réserver environ 100 gr de farines. Inutile de sortir la machine à pain pour cette occasion: cette pâte ne doit lever qu'une seule fois. Ajouter le sel et le sucre et bien mélanger avant d'ajouter la levure de boulangerie instantanée.
Mélanger l'eau et l'huile. Ajouter à la farine et mélanger jusqu'à homogénéité, puis ajouter le reste de farine réservée. Pétrir. Si la pâte n'est pas lisse et élastique, ajouter encore un peu de farine ou d'eau.
Avec un robot pétrisseur, travailler la pâte 4 ou 5 minutes.
À la main, pétrir environ une dizaine de minutes, en ajoutant éventuellement de la farine.

Huiler légèrement un saladier tiédi (le remplir d'eau chaude et bien l'essuyer avant de le badigeonner d'huile avec un bout de papier essuie tout) et y déposer la pâte. Laisser reposer 1h30 à 3h à l'abri d'une serviette de table, dans un endroit tiède à l'abri des courants d'air. La pâte doit doubler de volume. Passé ce temps, peser la pâte et la diviser en 3 avec un couteau bien aiguisé, de sorte à obtenir des pâtons de poids identiques.

Façonner chaque morceau en boule et aplatir en disque. Fariner, étendre au rouleau à pâtisserie sur un diamètre de 30 cm et une épaisseur de 2 à 3 mm.

Placer sur la plaque de cuisson, garnir, cuire à 220-240°C une dizaine de minutes (en fonction de la garniture).

N.B.: Je ne fais pas trois pizzas à chaque fois! Mais les deux pâtons excédentaires se congèlent sans problème, emballés dans du film alimentaire. Il suffit ensuite de les laisser décongeler 2 à 3 heures à température ambiante, avant de les étaler.
On peut en faire des mini pissaladières, des petits roulés,  ou simplement de la pizza...
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lundi 10 mai 2010

Gros gâteau d'anniversaire au chocolat

88 ans, c'est l'âge de Belle-Maman!
Pour l'occasion, j'avais préparé un énoooorme gâteau au chocolat, composé de génoise à la caroube, crème au beurre au chocolat et collier de chocolat.
Comme souvent, j'ai dressés mes plans des jours à l'avance, élaborant minutieusement la recette, examinant les différentes possibilités... Et le jour J est arrivé de se lancer.

N.B.: J'utilise dans cette recette de la poudre de caroube. Il s'agit d'un ingrédient peu commun dans les GMS, mais qu'on trouve facilement au rayon "chocolat" des boutiques de produits naturels et biologiques. Cette poudre remplace bien le cacao pour les personnes qui le tolèrent mal, et présente l'avantage d'être un peu sucrée et d'avoir un petit arrière gout de noisettes tout à fait appréciable dans un gâteau.


Ingrédients:

Pour la génoise à la caroube (ou au cacao maigre):
  • 4 œufs, blancs et jaunes séparés
  • 100 gr de sucre
  • 50 gr de farine
  • 50 gr de fécule de maïs
  • 40 gr de poudre de caroube (ou 20 gr de cacao en poudre)
Pour la crème au beurre au chocolat:
  • 150 gr de chocolat au lait pâtissier cassé en tout petits morceaux
  • 500 gr de crème pâtissière très ferme, tiède
  • 150 gr de beurre mou
Pour le collier en chocolat et la décoration:
  • 150 gr de chocolat noir cassé en tout petits morceaux
  • 1 flacon de vermicelles en chocolat
Préparation:

Génoise

Préchauffer le four à 180°C.
Préparer trois disques de papier sulfurisé d'une taille suffisante pour chemiser un moule à manqué de 20cm.

Tamiser ensemble la farine, la fécule et la poudre de caroube.
Dans une terrine placée au bain marie, fouetter les jaunes d'oeuf avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et augmente de volume. Retirer du bain marie et continuer à fouetter jusqu'à refroidissement.
Monter les blancs d'oeuf en neige. En incorporer délicatement un tiers au mélange aux jaunes d'oeuf.
Ajouter ensuite la farine, en soulevant délicatement la pâte par le dessous avec un fouet, en tournant au fur et à mesure la terrine et en tapotant le fouet sur le bord. En agissant ainsi, on incorpore de l'air à la préparation et on évite de casser les blancs.
Ajouter le reste de blancs d'oeuf tout aussi délicatement.

Placer un disque de papier sulfurisé dans un moule à manqué. Beurrer et fariner.
Répartir un tiers de la pâte à génoise dans le moule, en lissant autant que possible.
Cuire environ 10 à 12 minutes à 180°C.
Démouler à la sortie du four et laisser refroidir sur une grille, après avoir ôté le papier sulfurisé.
Renouveler l'opération deux fois avec le reste de pâte.

Crème au beurre:

Faire fondre le chocolat au lait au bain marie. Mélanger à la crème pâtissière tiède, avec le beurre.
Fouetter ensemble jusqu'à complet refroidissement. Placer au réfrigérateur 2 heures.
Il est impératif que la crème soit tiède, pour que le beurre ne graine pas dans la préparation.

Montage et décoration:

Mesurer la circonférence des disques de génoise.

Placer un disque de génoise sur le plat de service, ou, de préférence, sur un disque de carton fort recouvert de papier alimentaire, de la taille des disques de génoise.
Le premier disque sera placé surface plane en dessous. Couvrir d'un tiers de crème. Placer un second disque de génoise sur le dessus, partie bombée vers le bas. Couvrir également de crème. Placer le dernier disque, partie plane vers le haut. Couvrir de crème, en recouvrant également les bords du gâteau. Mesurer la hauteur du gâteau.
Placer au frais.

Découper une bande de papier sulfurisé suffisamment longue pour faire le tour du gâteau, avec quelques centimètres de marge. La largeur de la bande doit être au moins celle de la hauteur du gâteau, voire plus.
Faire fondre le chocolat noir au bain marie. Lorsqu'il est fondu, en verser sur la bande de papier et bien étaler avec une palette ou une spatule. Laisser figer quelques instants, sans que le chocolat durcisse pour autant.
Sortir le gâteau du réfrigérateur et l'entourer délicatement de la bande de chocolat.
Il peut être nécessaire de se faire aider, pour cette étape. Cependant on peut également le faire seul. L'important est de coller au bord du gâteau cette bande, en se concentrant sur le bas du gâteau.
Le gâteau étant frais, les manipulations ne peuvent pas être très nombreuses avant que le chocolat ne fige.

Entourer le gâteau de la bande et coller les deux extrémités ensemble, comme ça:


Parsemer le sommet du gâteau de vermicelles chocolat et garder au frais jusqu'au moment de servir.

Bon appétit!

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Maquereaux à l'orange

Mon mari et moins mangeons beaucoup de poisson.
Il y a quelques jours, nous avons achetés quatre petits maquereaux.
Si, généralement je prépare mes poissons à la poêle (à peine farinés, avec une seule cuillerée d'huile étalée au papier essuie tout), cette fois ci j'ai eu envie de changer un peu. Je nous ai donc préparés ces maquereaux à l'orange et au four.
Oups, j'ai oublié de prendre une photo avant d'attaquer le plat, mais c'était très bon, et plus digeste que d'habitude.


Ingrédients (pour 2):
  • 2 petits maquereaux
  • 1 orange
  • 1 noix de gingembre frais
  • 1 c.s. de fleur de thym
  • 1 feuille de sauge
Préparation:

Huiler légèrement un plat à four. Y placer les poissons.
Presser l'orange. Récupérer le jus et la pulpe. Placer dans une petite casserole. Donner un bouillon puis retirer du feu et ajouter le gingembre finement émincé, le thym, la feuille de sauge. Couvrir et laisser infuser une dizaine de minutes. Verser sur le poisson. Couvrir d'une feuille de papier aluminium. Laisser reposer le temps de préchauffer le four à 180°C (Th.6).
Placer au four 25 à 30 minutes.

Déguster avec  des pommes de terre vapeur ou des tagliatelles.
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dimanche 9 mai 2010

Tarte au citron meringuée

Moi et la tarte au citron meringuée, c'est une vieille histoire. J'adore ça, et pourtant en même temps le citron m'agresse, ainsi que le sucre, bref, il y a un petit coté "je t'aime moi non plus".
C'est une tarte que je prépare de temps à autre, et je crois même que j'en ai plus souvent préparé que de la tarte aux pommes, par exemple.
Pourtant ma première tentative a été désastreuse: je me suis retrouvée avec un blougi blouga visqueux et tout liquide. Une sorte de tarte au citron déstructurée, à rajouter dans un yaourt ou un fromage blanc, ou à mixer avec de la crème fraîche pour en faire une glace... Un fiasco total, quoi!
Mon mari, bonne pâte, l'avait tout de même trouvée très bonne, mais moi j'étais au bord de la crise de nerfs. Je me souviens de ma détresse quand j'ai commencé à réaliser que la recette ne se déroulait pas bien du tout, que j'ai constaté que ça ne "prenait" pas. Un vrai désastre.

Dans mon soucis de perfection, mon besoin de réussir, j'ai reproduit l'expérience, mais en assemblant moi même des bribes de recettes, pour construire MA tarte au citron meringuée.

Pour construire une telle tarte, trois éléments sont nécessaires : de la pâte, de la crème au citron et de la meringue. Rien de compliqué. Et il faut que les trois s'entendent bien ensemble.
Coté pâte et meringue, pas trop de problème. C'est de l'élément "liquide" ou semi liquide que les difficultés peuvent venir. La solution m'est venue d'une recette de crème au citron au micro ondes...



Ingrédients:

Pour la pâte sucrée:
  • 250 gr de farine T55
  • 100 gr de sucre glace
  • 100 gr de beurre mou
  • 2 petits jaunes d'œuf
Pour la crème au citron inratable:
  • Zeste râpé de 2 citrons non traités
  • 10cl de jus de citron
  • 100 gr de sucre
  • 3 œufs entiers
  • 1 c.s. de fécule de maïs bien bombée
Pour la meringue:
  • 3 blancs d'oeuf
  • 40 gr de sucre en poudre
  • 1 c.s. rase de fécule de maïs

Préparation:

Préchauffer le four à 180°C.

Préparer une pâte sucrée en mélangeant la farine, le sucre glace et le beurre. Sabler et ajouter l’œuf.
Rouler en boule puis étaler en disque. Piquer généreusement. En froncer un moule à tarte chemisé de papier sulfurisé.
Lester et cuire à blanc environ 15 minutes puis retirer le lest (haricots secs, perles de cuisson...) et cuire encore 10 minutes.
Retirer du four et laisser refroidir un peu.

Mélanger dans un saladier résistant à la chaleur les 3 oeufs entiers, le jus et les zestes de citron, le sucre et la fécule. Bien remuer. Placer 1 minute au micro ondes, à pleine puissance. Remuer. Renouveler la même opération deux fois (trois, en tout). Au bout des trois minutes, la crème est prise (il faut impérativement remuer toutes les minutes, sinon des grumeaux risquent d'apparaître).

Étaler la crème au citron sur le fond de tarte.

Préparer la meringue : battre les blancs en neige. Lorsqu'ils commencent à prendre, ajouter le sucre en pluie, après l'avoir mélangé à la fécule. Continuer à battre jusqu'à ce que les blancs soient bien fermes.
Répartir sur la crème de citron à l'aide d'une cuillère à soupe. Lorsque tous les blancs sont bien lissés sur la crème, "tirer" des pointes de meringue en collant le dos de la cuillère à celle ci et en soulevant.

Passer la tarte au four à 150°C encore 10 minutes.
La tarte doit colorer, mais pas brunir.

Laisser refroidir et servir à température ambiante, éventuellement accompagné d'une boule de glace peu sucrée.
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samedi 8 mai 2010

Framboisier tout simple

J'ai toujours adoré les framboisiers. Quand nous étions petites, ma sœur et moi, nos parents nous demandaient quel gâteau nous voulions pour nos anniversaires respectifs. Ma grande sœur, qui est du mois de mai, demandait presque toujours une Forêt Noire, quant à moi, après avoir un peu hésité avec le Fraisier, j'ai fini par porter ma préférence sur le Framboisier. Bien sûr, ceux du pâtissier du coin étaient plus élaborés que celui ci, mais pour une première, le résultat n'est tout de même pas mal!


Une recette relativement simple, donc, pour ceux et celles qui souhaitent se lancer dans ce type de pâtisseries.
La déco est pas hyper élaborée, mais c'est pas dur de faire de la chantilly ou des trucs dans le genre... Le fait est que quand j'ai remis les photos sur le blog en aout 2017, je n'ai pas retrouvés tous les clichés...

Par ailleurs cette recette a trois petites particularités : tout d'abord elle est "filmée", ensuite, elle est enrichie d'une petite touche citronnée, et  pour finir elle est couronnée d'un disque décor en chocolat réalisé maison.





Fond de pâte sucrée
Ingrédients:
  • 150g de farine
  • 95g de beurre 
  • 30g de sucre glace 
  • 1 petit jaune d'oeuf 
  • 1 pincée de sel 
Préparation:
Mélanger la farine, le sel et le beurre pour les sabler. Rajouter le jaune d'oeuf. Pétrir le moins longtemps possible. Fraiser 2 fois et rouler en boule. Mettre au frais au moins 20 min. Etendre. Découper un cercle à peu près de la taille du gâteau, le piquer bien régulièrement. Le faire cuire à blanc en le lestant. 

Génoise au citron.
Ingrédients:
  • 4 oeufs entiers 
  • 125g de sucre 
  • 125g de farine tamisée 
  • 1 c.s. de zeste de citron râpé
  • 1 c.c. d'extrait de citron 
Préparation:
Amener de l'eau à frémissement dans une casserole. Battre les œufs avec le sucre dans un saladier et le mettre au dessus de l'eau chaude (non bouillante). Battre jusqu'à doublement de la masse. Rajouter le zeste et l'extrait de citron. Continuer de battre, hors du feu, pour refroidir la masse. Ajouter la farine petit à petit, en la mélangeant doucement au fouet (en soulevant la pâte, régulièrement).
Cuire, en deux fois, pour plus de simplicité, dans un moule tapissé de papier sulfurisé, ou beurré et fariné, 10mn à 180°C.

Mousse framboise
Ingrédients:
  • 300g de framboises surgelées
  • 4 feuilles de gélatine ramollies dans l'eau glacée et égouttées
  • 25cl de crème fraîche liquide à 33% 
  • Un sachet de fixateur pour Chantilly 
  • Sucre selon les gouts.
Préparation:
Mixer les framboises pour obtenir un coulis. Passer au tamis pour retirer les graines. Sucrer en égoutant. Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide. Égoutter. Chauffer un peu de coulis et y dissoudre la gélatine avant de l'ajouter au reste de coulis.
Battre la crème très froide en chantilly, en ajoutant 2-3 c à s de sucre mélangé au fixateur.
Mélanger délicatement la chantilly au coulis de framboise.
 
Pour le montage et la décoration:
  • Environ 100 gr de framboises entières fraîches ou décongelées
  • 6 c.s. de lemon curd
  • Quelques éléments de déco en sucre ou pâte d'amande.
  • Chocolat noir, chocolat blanc, colorants alimentaires 
Montage:
Poser le disque de pâte sucrée sur le plat de service. Recouvrir d'une couche généreuse de lemon curd. Couvrir d'un disque de génoise (le plus épais). Mettre une bonne couche de mousse à la framboise. Déposer sur celle-ci des framboises entières (en évitant d'en mettre trop près des bords...). Recouvrir du reste de mousse. Couvrir avec le second disque de génoise. Presser légèrement et lisser la crème sur les coté avec une spatule (si on met les framboises trop près du bord, elles sortent).

Décor:
Pour le disque de chocolat, les choses se compliquent... Pour ceux et celles qui connaissent, il s'agit d'une application gourmande de la technique du "Window Color" dite "méthode de Chane". Il s'agit donc de dessiner avec du chocolat en suivant un modèle placé dans une pochette plastique cristal (très lisse).
Pour commencer, élaborer son dessin sur un papier blanc, en délimitant clairement les contours au feutre noir.
Placer ce dessin dans une pochette de classeur en plastique lisse.
Faire fondre du chocolat de qualité, et l'utiliser pour commencer par dessiner les contours du dessin, directement sur la pochette plastique. Pour cela, on utilise une petite seringue à pâtisser, un cône en papier sulfurisé, une poche congélation coupée, voire un cure dent.^^
Une fois les contours principaux dessinés, laisser le chocolat prendre, puis on remplit les vides avec du chocolat fondu. Il s'agit alors d'un travail de coloriste.
Pour les couleurs, on utilise du chocolat blanc (de qualité pâtissière impérativement) et des colorants, de préférence en poudre ou liposolubles. Si on utilise des colorants alimentaires liquides, les ajouter goutte à goutte dans le chocolat blanc, pour s'assurer que celui ci ne "graine" pas.
Laisser prendre une nouvelle fois.
Je préconise de donner une dernière couche avec du chocolat noir, pour que le décor soit suffisamment solide pour être transporté.

Placer ce décor sur le gâteau. Compléter avec des décors en sucre.

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Tarte salée à la betterave

Voici une entrée que j'avais préparée pour un repas de fête, toute contente de moi... Pas de bol, l'un des convives n'est pas franchement porté sur la betterave, mais ouf! sous cette forme, ça allait (ça ressemble pas trop aux dés de betterave en boite qu'on sert à la cantine, je pense).


Ingrédients:
  • 50 gr de graisse de canard ou de beurre de cuisson
  • 4 gros oignons rouges émincés (ou 400gr d'oignons rouges surgelés)
  • 1 c.s. de vinaigre balsamique
  • 1 c.c. de fleur de thym
  • 1 c.c. de fleur de sel
  • 500 gr de betteraves rouges cuites à la vapeur
  • 1 rouleau de pâte feuilletée
  • 2 dl de crème fraîche
  • 1 c.s. d'huile d'olive
  • 1 c.s. de wasabi
  • 200 gr de mesclun (roquette, jeunes pousses d'épinard, jeunes pousses de betterave, mâche...)
Préparation:

Mettre l'oignon émincé à caraméliser dans une poêle à fond épais avec la graisse de canard (ou le beurre). Prolonger la cuisson environ une demie heure, en remuant de temps en temps pour éviter que les légumes n'attachent. En fin de cuisson, ajouter le vinaigre balsamique. Remuer et réserver.

Eplucher les betteraves et les trancher en fines rondelles.

Préchauffer le four à 220°C.
Étaler la pâte feuilletée. En piquer régulièrement la surface. Replier les bords extérieurs vers l'intérieur de sorte à former un boudin (les pâtes feuilletées pré-étalées du commerce font généralement 28cm de diamètre, voire plus; nous n'avons besoin ici que d'un diamètre de 20 à 25 cm de pâte). Placer ce disque sur une tôle à pâtisserie et mettre au frais une dizaine de minutes (l'idéal étant le congélateur).
Cuire la pâte 10 minutes au four. Elle doit gonfler et dorer un peu.
Maintenir le four allumé.

Répartir les oignons caramélisés sur la pâte de manière régulière. Disposer ensuite par dessus les tranches de betterave. Badigeonner d'huile d'olive. Saupoudrer de fleur de sel et de fleur de thym.
Enfourner 10 minutes.

Pendant ce temps là, préparer une crème fouettée. Lorsque la crème commence à monter, y ajouter le wasabi (préalablement dilué dans un peu de lait, si nécessaire).

Servir la tarte avec le mesclun et une vinaigrette acidulée. Proposer de petits raviers contenant la crème fouettée au wasabi.

Précision: sur la photo, mon mesclun se réduit à peau de chagrin... quant aux petits brocolis bien verts, ils provenaient du potager de mon mari.
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vendredi 7 mai 2010

LE Livre de cuisine de Mme E. Saint-Ange

Voici quelques années, j'ai remarqué, tout seul abandonné dans la cuisine de mes beaux parents, un livre de cuisine. Il était visiblement assez vieux. La couverture un peu déchirée, rafistolée avec du plastique collant, était d'un beau rouge bordeaux, assez profond. Le titre était gravé en lettres dorées : "Le livre de cuisine de Mme E. Saint-Ange", Librairie Larousse.
En l'ouvrant et en regardant la date de publication, j'ai pu lire 1927...
Le sous-titre indiquait "Recettes et méthodes de la bonne cuisine française"

Ayant une relation toute particulière aux livres de cuisines, je me suis plongée dans cette lecture inattendue, traitant de la cuisine de nos aïeuls.

Dès les premières pages, un délice... Des "notions préliminaires", "Ce qu'il faut savoir"...
Ce qu'il faut savoir sur quoi?
Et bien... Comment bien conduire le fourneau, d'abord, au charbon, principalement, bien que l'auteur nous précise que "Les fourneaux au gaz et à l'electricité sont de plus en plus en usage dans les cuisines grandes et petites. Ces appareils, à condition d'être bien construits, donnent les uns comme les autres d'excellents résultats.[...]".
Viennent ensuite des considérations sur les quelques accessoires indispensables, comment fouetter les blancs d'oeufs, comment piquer les viandes, comment les larder, comment passer les purées, frire le persil, glacer les plats saucés ou blanchir le lard, comment tailler les légumes en tranches (!) ou tourner les olives pour garnitures...
Les chapitres qui suivent traitent des cuissons, des jus et sauces, des potages et soupes, des oeufs, des poissons, de la boucherie, des volailles, des gibiers, des pâtés et terrines, des "préparations diverses" (cela va des soufflés aux salades composées, en passant par le cassoulet et le curry ou le risotto), des légumes, du riz et des pâtes, des entremets, pâtisseries, confitures et boissons...

Par ailleurs, cet ouvrage est abondamment illustré de 103 gravures explicatives (pour tout de même 1375 pages!).

Un trésor.
Je collectionnais déjà les livres de cuisine, mais celui ci était une nouveauté. Il aurait eu sa place chez un bouquiniste, mais je n'avais encore jamais acheté de tels ouvrages, un peu (voire beaucoup) passés. Passés de mode, passés entre différentes mains, de générations en générations...

Curieuse, je me suis renseignée au près de ma belle mère. Elle ne savait pas ce que ce livre faisait là. De son souvenir, il n'était pas à elle, il lui semblait qu'il était à une amie, ou une belle soeur à elle, peut être...

Pendant des mois, à chaque visite chez mes beaux parents, je m'asseyais dans la cuisine, l'ouvrage en main, sur les genoux ou bien posé sur la table, et je le parcourais avec gourmandise et émotion, fascinée par les tournures de mots, les astuces de cuisine, les "tours de main"...

Après quelques visites de ce genre, ma passion s'est remarquée. Ma belle mère m'a proposé de demander à qui de droit si je pouvais l'emporter, puisqu'il ne servait pas. Moi, pour ne pas sembler prendre ce qui n'était pas à moi, j'ai proposé de l'acheter. Je suis allée voir sur Internet, pour voir à quel prix moyen cet ouvrage se vendait d'occasion. J'en ai vu à 40 euros, j'ai proposé ce prix.

Quelques temps plus tard, ma belle mère a finalement apprit que l'ouvrage lui avait été donné. Ne pouvant plus lire, elle me l'a donné à son tour.

Le "Livre de cuisine de Mme E. Saint-Ange" est à moi, désormais.

Le trouvant très abîmé, je me suis renseignée sur une remise à neuf...
80 euros, au moins!

La question aujourd'hui est de savoir si je suis assez "en amour" pour ce livre pour lui offrir ce petit lifting... Pour l'instant, j'en suis à un stade de réflexion. ^^
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Muffins à la rhubarbe très inspirés...

Il y a quelques jours, Cléa a posté sur son blog une alléchante recette de muffins bios à la rhubarbe façon crumble. Par la photo alléchée, j'ai eu envie d'essayer. Mais comme je suis moins équipée qu'elle (et un peu tête en l'air quand je vais faire mes courses à la boutique bio du coin), il me manquait quelques ingrédients pour faire tout pareil qu'elle, alors j'ai adapté.
Faut aussi dire qu'il me manque un peu le sous sous pour laisser libre cours à mes envies de fournitures. :(
Je précise que j'adore les muffins. Nous en mangeons presque tous les jours à la maison, selon une recette un peu corrigée, plus "light" que les versions pleines de beurre et de sucre traditionnelles...

Enfin bref... Voici donc mes petits muffins tout chauds tout beaux de ce midi:




Ingrédients:
  • 300 gr de farine (j'ai utilisée de la farine pour pain multicéréales fine mouture de chez Soezie... pas du bio, donc)
  • 2 c à c de levure chimique
  • 90 gr de sucre muscovado
  • 30 gr de sucre rapadura
  • 60 gr de purée d'amandes blanche
  • 30 gr d'huile de colza
  • 180 ml de lait demi écrémé concentré
  • 1 bol de rhubarbe (de mon jardin ^^)
  • 1 œuf
Préparation:

Dans un grand saladier, mélanger la farine, la levure chimique et les sucres. Ajouter l’œuf et sabler le mélange. Ajouter la purée d’amande et l’huile. Continuer de rouler la pâte entre les mains (comme pour préparer un crumble).
Mettre de coté environ 125 ml de cette pâte.
Ajouter le lait à la pâte et remuer à la cuillère en bois.
Finir par la rhubarbe et mélanger délicatement.
Préchauffer le four à 170-180°C.
Répartir la pâte dans les moules à muffins, puis saupoudrer chaque alvéole de la pâte réservée (le crumble).
Cuire 25 minutes.

Laisser refroidir et déguster.
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jeudi 6 mai 2010

Chinois à la crème


Cette délicieuse brioche, c'est grâce aux forums de Supertoinette que je l'ai découverte. Il me semble que c'était Doudouce qui était à l'origine de sa publication originale, aussi je la remercie encore pour ce délice. J'ai eu bien du mérite à la préparer, les premières fois, car à l'époque, je n'avais pas de four digne de ce nom, notre cuisine étant certes pourvue d'un vieux four encastré, mais dont seule la résistance supérieure fonctionnait encore. Je l'ai aujourd'hui remplacé par un vaste four posable W&B, qui me rend de bien meilleurs services. Je n'ai jamais utilisée la machine à pain pour préparer cette pâte, car le démarrage se fait plus ou moins au jugé, puisque la quantité de farine donnée pour commencer ne suffit pas à obtenir une belle pâte souple. On prépare donc d'abord un levain (la joie de retrouver la mousse dans le lait!), puis on mélange les ingrédients principaux, puis on ajoute de la farine en plus, jusqu'à avoir la texture attendue. Le montage du chinois m'a données quelques sueurs froides, soit que ma crème n'était pas assez épaisse, soit qu'elle était trop chaude (ce qui a fait fondre mes pépites de chocolat...). Bref, toute une (délicieuse) aventure! J'ai hâte que mon petit neveu grandisse un peu, pour partager avec lui le bonheur de préparer ce genre de gâteaux avec lui.

Ingrédients:
  • 350 gr de farine pour commencer, puis 200 à 350 gr supplémentaires
  • 25 cl de lait
  • 85 gr de sucre, plus 1 c.c.
  • 1 œuf entier, battu
  • 50 gr de beurre (demi sel, de préférence)
  • 1 sachet de levure de boulangerie traditionnelle
  • 1 pincée de sel
  • 1 litre de crème pâtissière assez épaisse
  • Éventuellement des pépites de chocolat, des fruits confits, des amandes éffilées, du pralin... ce qui vous fait envie!
  • 1 jaune d'oeuf
  • 1 c.s. de lait ou de crème

Préparation:

Pour la pâte:

Faire tiédir 10 cl de lait dans un bol (j'utilise le micro onde, mais chacun fait comme il lui plait). Y ajouter une cuillerée à café de sucre et la levure de boulangerie. Remuer avec un fouet, en aérant bien. Placer dans un endroit à l'abri des courants d'airs et laisser pousser environ un quart d'heure. Au bout de ce temps la levure doit être bien réveillée : elle mousse généreusement dans son bol.

En ce qui me concerne, je trouve que le four micro ondes (éteint) est un endroit idéal pour faire monter la levure et pousser les pâtes. ^^
Faire fondre le beurre dans les 15 cl de lait restant. Mélanger avec l'oeuf battu.

Dans un grand saladier, mélanger 350 gr de farine avec 85 gr de sucre et une pincée de sel.
Faire une fontaine au centre du saladier et y verser le levain et le reste de lait.
Avec une cuillère en bois, mêler progressivement la farine aux éléments liquides, puis ajouter de la farine jusqu'à obtenir une pâte souple et non collante.

Pétrir 10 à 15 minutes, en aérant bien la pâte.
Passé ce temps (ça fait les muscles!), remettre la pâte dans le saladier et mettre à reposer dans un endroit tiède et à l'abri des courants d'air. Couvrir. Laisser pousser 2 heures.
Beurrer ou chemiser de papier sulfurisé un grand moule (j'utilise la plupart du temps un moule à tarte à bords hauts de 28cm de diamètre!).

Prélever une petite partie de la pâte et l'abaisser finement en cercle, au diamètre du fond du moule. Penser à le faire un peu plus large, car la pâte, élastique, se rétracte.

Abaisser le reste de la pâte en rectangle 2 fois plus long que large. La pâte doit faire environ 5 à 8mm d'épaisseur. De préférence, avoir face à soi le rectangle "allongé" (large de droite à gauche et étroit de bas en haut).Recouvrir ce rectangle de crème pâtissière. Laisser libres les bords, sur environ 1 ou 2 cm (la crème va "baver" quand on va rouler la pâte). On peut y ajouter une garniture supplémentaire, type pépites de chocolats, fruits confits, etc. On peut aussi tartiner la pâte de confiture, avant d'ajouter la crème. En la matière, toutes les fantaisies sont permises!

Inutile de garnir en excès la pâte. S'il reste de la crème, elle sera utilisée dans le reste de la recette.

Rouler la pâte dans du bas vers le haut (sur la partie la moins large, donc) en veillant à ne pas trop serrer pour que la pâte ne coule pas trop.
Se munir ensuite d'un grand couteau bien aiguisé, couper le boudin obtenu en 6 tronçons.
Délicatement, soulever le premier tronçon et le poser sur le coté, au milieu du moule chemisé, sur le disque de pâte préalablement étalé. Dispose ensuite les cinq autres tronçons tout autour.


Ne surtout pas trop serrer les spirales les unes contre les autres. D'une part parce qu'elles s'étalent un peu, du fait de la gravité terrestre (ben oui, la pâte, c'est mou). D'autre part parce que la pâte va encore gonfler. Donc on laisse des espaces libres... et avec une cuillère, on y place un peu de crème pâtissière.

Laisser lever 45 minutes dans un endroit tiède et à l'abri des courant d'air.

Faire préchauffer le four à 210°C

Dorer la brioche avec le jaune d'oeuf brouillé avec le lait (ou la crème) et enfourner 10 minutes à 210°C, puis baisser le thermostat à 150°C et poursuivre la cuisson 30 minutes.

Laisser refroidir, et déguster!

Bon, je l'avoue, je triche un peu dans cette recette, car j'utilise de la préparation pour crème Jock. Exit donc les oeufs de la crème pâtissière. Cette solution me permet d'alléger la recette et de me faciliter la vie (car je suis un peu paresseuse, quand même ^^). Nan nan, c'est vraiment pas pour faire de la pub, mais j'adore ce produit peu sucré, relativement bon marché, et à base de céréales. Pour les réfractaires, il existe aussi des préparations pour crème pâtissière en boutiques bio, mais souvent en sachets mono-dose, ce qui me gêne toujours un peu, vu que je préfère les grands contenants.
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mardi 4 mai 2010

Forêt noire

Miam miam miam... Voici ma première forêt noire. Je l'ai préparée en octobre 2007, pour fêter l'anniversaire de mon papa. Le moins qu'on puisse dire, c'est que pour une première, elle n'était pas mal... mais aussi que je n'ai guère le compas dans l'œil question proportions, puisque nous avons pu en manger pendant plus de trois jours! Les proportions devraient convenir sans difficulté à une dizaine de convives, si ce n'est une bonne douzaine de gros mangeurs.
Nous, nous étions cinq seulement!


Ingrédients:
  • 4 oeufs, blancs et jaunes séparés
  • 120 gr de sucre en poudre
  • 30 gr de beurre fondu
  • 75 gr de farine
  • 30 gr de fécule de maïs
  • 20 gr de cacao dégraissé
  • 1 bocal de cerises au sirop ou de griottes (environ 200gr égouttées)
  • 1 dl de kirsch
  • 75 gr de sucre en poudre
  • 50 cl de crème liquide entière
  • 50 gr de sucre en poudre
  • éventuellement un sachet de fixateur de Chantilly
  • 1 plaquette de chocolat à pâtisser

Préparation:

Pour le biscuit.

Tamiser ensemble la fécule, la farine et le cacao. Réserver.

Dans une jatte résistant à la chaleur et placée au bain marie, fouetter les jaunes d'oeuf avec le sucre en poudre. Le mélange doit augmenter significativement. Lorsque celui ci est bien blanc, retirer du bain marie et continuer à fouetter jusqu'à refroidissement.

Monter les blancs en neige ferme. En incorporer la moitié à l'appareil aux jaunes d'oeuf, très délicatement, puis ajouter tout aussi délicatement le mélange de farine, de fécule et de cacao.
On peut faire ce mélange au fouet à main, à condition d'y aller tout doucement, en soulevant la pâte de bas en haut et en tournant au fur et à mesure le saladier, de sorte à aérer la pâte.
Ajouter le beurre fondu en mince filet, toujours en aérant la pâte, et en veillant à ce que la matière grasse ne coule pas au fond du saladier.
Pour finir, ajouter le reste de blancs d'œufs en neige. Mélanger en soulevant la pâte et en l'aérant jusqu'à ce que plus aucun grain de blanc ne soit visible.

En utilisant un moule à manqué d'environ 20 à 22 cm comme gabarit, découper trois cercles de papier sulfurisé suffisamment grands pour chemiser celui ci jusqu'à 3 cm du fond.
Placer le premier cercle dans le moule. Beurrer et fariner. Verser un tiers de la pâte.
Cuire 10 à 12 minutes à 180°C (th.6).

Démouler en retournant sur une grille et en décollant le papier sulfurisé.

Renouveler l'opération avec les deux autres cercles de papier sulfurisé et les deux derniers tiers de pâte.

Pour les cerises:

Préparer un sirop en portant 40gr d'eau et 75 gr de sucre à ébullition.
Laisser refroidir puis ajouter le kirsch et les cerises. Laisser mariner.

Pour la garniture de chantilly:

Placer la crème, le bol du batteur et les fouets de celui-ci au réfrigérateur ou au congélateur, de sorte à ce que tout le matériel soit bien froid (ne pas faire geler la crème!).

Monter la crème en Chantilly, en ajoutant le sucre en pluie, lorsque celle ci commence à prendre (auquel on aura mélangé le fixateur éventuel). La crème doit être ferme, mais on doit impérativement éviter qu'elle se transforme en beurre.

Pour le montage:

Égoutter les cerises et conserver le sirop. Prélever les plus beaux fruits et les réserver à part (10 à 12 cerises)

Placer un fond de biscuit sur le plat de service, face plane en dessous.
Avec un pinceau, imbiber ce premier disque de sirop au kirsch.
Couvrir avec environ 1/3 de crème Chantilly et parsemer de la moitié des cerises, en les enfonçant un peu dans la crème, et en veillant à ne pas les placer trop près des bords. Mieux vaut que seule la crème déborde lors du montage, plutôt que les cerises.

Placer un deuxième disque de biscuit, partie bombée vers le bas. Tasser un peu du plat des deux mains, en tournant légèrement et en veillant à ce que le disque ne penche pas. De la crème peut "baver" entre les deux épaisseurs. On la lissera avec une palette ou un couteau.
Imbiber ce second disque de sirop, puis couvrir d'une couche de crème Chantilly, puis parsemer du reste de cerises.
Poser le dernier disque, là encore face bombée vers le bas, de sorte que ce soit la partie la plus plane qui serve de surface au gâteau. Tasser à nouveau en faisant pivoter un peu (cette manœuvre permet à la crème de mieux adhérer au biscuit supérieur). Imbiber le dernier biscuit.

Pour le décor:

Lisser la crème ayant "bavé" entre les disques de biscuit avec une palette ou une spatule souple.
Couvrir le gâteau de crème Chantilly et réserver au frais.

Râper le chocolat.

En faire fondre une partie au bain marie et en couvrir une bande de papier sulfurisé suffisamment longue pour faire le tour du gâteau. Ne pas trop laisser durcir, pour entourer le gâteau de ce collier...
Sinon... ben, on fait comme moi: on casse en petits morceaux et on applique le long du bord du gâteau ces éclats...

Parsemer le dessus du gâteau de copeaux de chocolat (râpé ou "épluché" à l'économe).

Décorer avec un éventuel restant de Chantilly et les cerises réservées.


Pour un premier essai, je trouve qu'elle était pas mal, ma forêt noire ! Non ? Bien sûr que si !

Bon appétit!
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