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samedi 31 juillet 2010

Biscuits aux flocons de cinq céréales

Un samedi matin, du temps à soi, une fraîcheur de l'air extérieur qui m'incite à ouvrir la porte de la cuisine, et qui m'autorise à faire tourner le four... Et sous le coude depuis déjà quelques temps une idée de biscuits aux flocons de cinq céréales (blé, avoine, riz, sarrasin et orge). Justement hier j'en ai acheté un paquet ! Alors autant se lancer, tandis que mon amoureux s'en va faire du vélo.
Ingrédients pour une cinquantaine de petits biscuits :
  • 100 gr de beurre mou
  • 150 gr de sucre complet
  • 150 gr de farine T80
  • 200 gr de flocons de cinq céréales
  • 50 gr de noix de coco râpée
  • 2 œufs entiers
  • 1/4 de c à c de sel
  • 1/4 de c à c de levure chimique ou de bicarbonate alimentaire
  • Éventuellement 1 à 2 c à c de vanille liquide... ou de rhum!
  • Un peu de son d'avoine.
Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Battre ensemble le beurre et le sucre à la cuillère en bois jusqu'à obtenir un mélange bien homogène et lisse.
Ajouter les oeufs un par un en remuant bien.
Mélanger la farine, le sel et la levure et les ajouter à la pâte, puis la noix de coco, puis les flocons de céréales. Finir par l'extrait de vanille ou l'alcool.
 Avec deux petites cuillères, former de petites boulettes de pâte et les répartir sur une plaque à pâtisserie farinée (j'ai utilisé de la farine de maïs, mais ça n'a pas grande importance).
 Saupoudrer chaque boulette de pâte d'une pincée de son d'avoine, aplatir très légèrement et mettre à cuire 12 à 14 minutes. Bien surveiller la cuisson et écourter ou prolonger la cuisson en fonction de l'avancement de vos biscuits.
 Sortir du four. Laisser tiédir 2 minutes avant de décoller de la plaque et mettre à refroidir sur une grille.

Placer dans une boite métallique et consommer à volonté.

N.B.: le sucre complet ayant une saveur très particulière de mélasse, elle peut ne pas convenir à tout le monde. Le remplacer éventuellement par du sucre blond, moins typé.
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mercredi 28 juillet 2010

Soupe froide express

Hier soir, juste avant le dîner, j'ai soudain réalisé que j'avais totalement oublié de préparer de la soupe... Qu'à cela ne tienne, vu qu'il faisait chaud, autant préparer une soupe froide expresse. Pour cela, quelques tomates fraiches du jardin, un peu de poivron rouge en bocal, un yaourt nature, un peu de basilic, quelques glaçons pillés et pour la finition, un peu de persil ciselé.


Ingrédients pour 2 personnes :
  • 3 tomates moyennes bien mûres
  • 2 poivrons en conserve égouttés
  • 1 yaourt nature de 125 gr
  • 1 poignée de basilic frais
  • 1/2 sachet de "glace pilée"
  • quelques brins de persil frais
Préparation :

Peler les tomates. Retirer la partie dure du pédoncule. Couper en morceaux et placer dans le bol du mixer. Ajouter les poivrons en conserve émincés, le yaourt et le basilic. Mixer finement. Ajouter la glace pilée et remuer. Verser dans les assiettes. Parsemer de persil ciselé.
Servir sans attendre !
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lundi 26 juillet 2010

Petites pissaladières

Pour finir mes pâtons de pâte à pizza, j'ai fais des petites pissaladières. La recette est simple : des oignons en quantité, des filets d'anchois à l'huile, quelques olives noires et un peu d'herbes de Provence. De quoi se régaler, à tout petit prix (si on excepte les anchois...).

Ingrédients pour 2 personnes :
  • 1/3 de ma pâte à pizza fine
  • 500 gr d'oignons
  • 1 c à s rase de sucre en poudre
  • 8 à 10 filets d'anchois à l'huile
  • 1 c à c d'huile d'olive
  • 2 c à c rases d'herbes de Provence
  • 6 olives noires
Préparation :

Commencer par mettre à dessaler les olives dans un peu d'eau, s'il s'agit d'olives à la grecque (1 à 2 heures à l'avance). 
Ensuite, éplucher et émincer finement les oignons. Les placer dans un saladier avec le sucre et mélanger avec les mains, en séparant bien les rondelles les unes des autres. Couvrir avec du film spécial micro ondes et cuire à 750W pendant 4 minutes.
Hacher fin 4 à 6 filet d'anchois (selon votre amour du sel). Placer dans une sauteuse, avec les oignons précuits et 1 c à c d'huile d'olive. Faire chauffer doucement, pour que les oignons s'imprègnent du parfum des anchois et que leur eau s'évapore.
Ajouter les herbes de Provence. Laisser les parfums se mélanger un peu et retirer du feu.
Préchauffer le four à 220°C.
Étaler la pâte et la placer sur une plaque à pâtisserie anti-adhésive. Couvrir du mélange oignons-anchois. Décorer d'un ou deux filets d'anchois, éventuellement fendus en 2 dans le sens de la longueur, ainsi que des olives dessalées.
Cuire 30 minutes et déguster chaud ou tiède, voire froid.
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Gâteau aux courgettes... râté

ça n'a pas l'air si raté que ça, vu sous cet angle...
En ce moment, je suis dans ma phase "liquidation des énôôôôrmes courgettes"...
Or, il y a un gâteau que j'adore, c'est le gâteau à la courgette. Et qu'en plus, je devais faire un gâteau pour mes beaux parents, pour dimanche...
Alors mon choix a vite été fait. Cependant, au moment où je sortais mon petit livre fétiche ("Gâteaux en un tour de main") qui contient une recette de cake aux noisettes et à la courgette, j'ai changé d'avis et ai décidé d'improviser. Le résultat, le voici :
Une pâte pas levée, caoutchouteuse.
 Visuellement, de l'extérieur, ça n'a pas l'air mal du tout (le glaçage choco y est pour beaucoup). Malheureusement la texture ressemble bien plus à une tarte au flan trop ferme  qu'au moelleux que j'attendais. Autrement dit, je vais revenir à ma recette fétiche, qui de toute façon n'est pas tout à fait celle du livre.

J'ai fais plusieurs erreurs ici, dont la plus grosse a probablement été de vouloir utiliser une de mes fameuses grosses courgettes. En effet il s'agit moins de courgettes que de courges immatures, ce qui les rend moins riches en eau, et plus riches en cellulose et en amidon. Donc moins de moelleux.
Par ailleurs j'en ai trop mis. En effet je suis habituée à mettre plus de courgette que dans la recette 250 gr au lieu de 135 gr), mais là, j'ai un peu trop "chargée la mule", ce qui fait que la farine était en quantité bien insuffisante.

Donc... pas de recette cette fois ci. Mais promis je vais vite vite refaire un gâteau digne de ce nom, et publier la recette.
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dimanche 25 juillet 2010

Roulés d'escalope de dinde au poivron

En ce moment, on est très très escalopes de dinde. C'est une viande maigre, excellente pour l'immunité et, heu, hem, pas chère... Donc j'en ai plein dans le congélo. Le seul truc, c'est qu'il faut un peu se creuser la tête pour ne pas toujours tourner autour des mêmes modes de préparation, parce que ça pourrait lasser.
Hier soir, donc, c'était roulés de dinde au poivron.
En effet j'avais (et j'ai toujours) un pot de poivrons grillés au frigo, et je me suis dis que ce serait la bonne occasion de faire une petite préparation bien sympa. En plus c'est une recette à laquelle j'avais cogité durant mes randonnées dans les Pyrénées, alors autant ne plus attendre davantage avant de tester.

Ingrédients (pour 2) :
  • 2 escalopes de dinde fines et larges
  • 2 poivrons grillés en bocal
  • 1 ou 2 tranches de jambon blanc de secours, si vos escalopes ne sont pas aussi belles que vous l'espériez
  • 1 c à c de graisse de coin coin, ou à défaut, de l'huile végétale
  • quelques tronçons de ficelle de cuisine
Préparation :

Commencer par égoutter les poivrons. Les fendre sur un coté, de sort à obtenir un bel à-plat. Sécher avec du papier absorbant. Etaler sur une escalope de dinde et rouler celle-ci autour de la lamelle de poivron. Si l'escalope a des trous, ou que vous souhaitez une préparation plus gourmande, placer une tranche de jambon entre l'escalope et le poivron. Rabattre les bords avant de finir de rouler, et ficeler comme un rôti.
Préchauffer le four à 150°C (surtout si vous êtes un peu perdus dans le service, et que vous avez pas fini de préparer le reste du dîner).
Faire dorer dans une poêle anti-adhésive. Dès que c'est bien doré de partout, transférer dans un plat à four et laisser tranquille dans le four, jusqu'au moment de servir.
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Petit cocktail du matin

Le matin, pendant des années et des années, je n'ai pas mangé. Pas faim. Je me contentais d'un bol de thé (que j'ai longtemps sucré en excès -jusqu'à 5 morceaux de sucre!). C'était tout. Puis je suis passée au thé au lait non sucré, puis à la chicorée-café, au lait également, et toujours sans sucre.
Et puis un jour, je me suis mise à manger le matin, moins par appétit que par gourmandise, pour ne pas être trop jalouse des tartines de mon mari.
Mais souvent ce petit déjeuner me pesait sur l'estomac, me donnait des aigreurs, et finalement, je ne me sentais pas trop bien après ça. Surtout les jours où ma sédentarité m'empêchaient de brûler ce que j'avais consommé (en revanche, les jours de randonnée dans les montagnes des Pyrénées, mon petit dèj', il est utile!). Sans compter que ça me donnait une effroyable envie de grignoter. Enfin bref, j'en suis récemment revenue au simple bol de chicorée-café au lait non sucré, sans rien d'autre.
Et comme dans la matinée, j'ai un petit creux vers 10-11 heures, je me prépare un petit cocktail qui paie pas de mine, mais qui me cale tout simplement jusqu'au déjeuner.
Lait 1/2 écrémé et Karouba

Ingrédients :
  • 1 verre de lait (de vache, de chèvre, de soja, de quinoa...)
  • 1 ou 2 c à c de purée d'oléagineux (amande, noisette, cajou, sésame...) ou de Karouba (Jean Hervé, en boutiques bio)
  • 1 c à c bombée de blanc d'œuf en poudre
Préparation :

Dans un shaker ou un mixer, mélanger le lait et la purée. Homogénéiser. Ajouter le blanc d'oeuf (s'assurer qu'il n'y ait pas de grumeaux) et mélanger encore quelques secondes. Verser dans un verre, c'est prêt.
On peut ajouter un peu de sucre complet, de miel ou de sirop d'agave.
Lait 1/2 écrémé, purée de sésame blanc, sucre complet du pérou
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vendredi 23 juillet 2010

Mini cheesecakes en tulipe de filo

J'ai eu envie de cheesecake léger... j'avais un reste de feuilles filo... je me suis dis, pourquoi pas des tulipes à la place de la pâte (ou du papier cuisson de mes cheesecakes sans pâte). Et je n'avais pas envie de rajouter du beurre... Donc, ça donne ça!

Ingrédients:
  • 3 oeufs, blancs et jaunes séparés
  • 100 gr de sucre
  • 500 gr de fromage blanc
  • 1 c à s de fécule de maïs
  • 6 feuilles de pâte filo, coupées en 2
Préparation:

Tapisser 12 empreintes à muffins de 1/4 de feuille de filo pliés en 2. On peut les beurrer ou non. Après expérience, je conseille à minima de graisser les empreintes de cuisson.
Blanchir le sucre avec les jaunes d'œufs. Ajouter la  fécule de maïs, puis le fromage blanc.
Ajouter délicatement les blancs d'œufs en neige. Verser dans les empreintes (pas trop haut).
Enfourner pour environ 45 minutes à 160°C.
Laisser tiédir puis démouler et faire refroidir sur une grille.
Servir avec des fruits, voilés de sucre glace, ou, pour les gourmands, avec une boule de glace ou de sorbet et/ou de la crème fouettée.
S'il reste beaucoup de préparation au fromage blanc, on peut préparer un cheesecake plus grand, façon tarte, en supplément, à condition de pouvoir tout cuire en même temps... Mais selon mon expérience, c'est assez hasardeux. La cuisson, malgré la chaleur ventilée de mon (petit) four, n'a pas été uniforme, et mes mini ont mal cuit en dessous, tandis que mon grand a cuit... parfaitement!
 Et avec du chocolat dessus, ça a l'air encore meilleur (et ça l'est assurément !)
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Des fraises en mémoire de Jean.


Jean, c'était notre voisin de potager. Un vieux monsieur, entrepreneur à la retraite, qui venait passer ses loisirs au milieu de ses fruits et légumes, l'esprit bien ancré dans la terre.
Il n'habitait pas là, mais il était le propriétaire de deux terrains limitrophes à notre parcelle, et  sur l'un de ceux-ci, il cultivait un vaste potager. En toute saison, il y venait cultiver des poireaux, oignons, échalotes, salades, tomates (je me souviens encore d'une tomate "russe", qu'il nous avait donné... je n'en avais jamais vue d'aussi grosse, énorme, pesant plus de 800gr!), mais aussi fenouil, cucurbitacées diverses (courgettes, melons, potirons...), haricots verts, céleris... Parfois dans des quantités allant au delà du bon sens, mais le plaisir de jardiner ne se préoccupait pas de ce genre de considérations.

Jean était le "copain" jardinier de mon mari. Ils discutaient ensemble jardinage, techniques de pousse, dates de plantations. Ils comparaient aussi l'avancement de leur cultures, s'avertissaient mutuellement en cas d'attaque de doryphores et se donnaient à l'un et à l'autre les excès de telle ou telle de leurs cultures.

Mais Jean nous a quittés, un froid après midi de mars dernier. Il n'en pouvait plus de cet hiver qui durait, qui le privait de son jardin, dans lequel il n'y avait rien à faire tant que les frimas ne se seraient pas calmés. Ce jour là il faisait beau, mais bien frais. Vers 17h, Jean est arrivé, avec sa vieille voiture, sa blouse bleue et son chapeau noir en plastique, et a décidé de tailler un arbuste, pour passer le temps. Du moins c'est ce que l'on suppose. Quand les voisins de l'entreprise toute proche l'ont découvert, à 17h30, il était allongé dans l'herbe fraiche, les lames de sa cisaille toujours ancrées dans la branche qui lui avait résisté. Les pompiers sont venus, on essayé de le ranimer, mais sans succès. Moi et mon mari sommes restés dehors dans le froid jusqu'à leur départ.
Terriblement ému, mon mari m'a rappelé que quelques temps plus tôt, il avait confié à Jean nos projets de départ pour les Hautes-Pyrénées. Le brave homme s'était exclamé, paraît-il "Ha! Mais vous allez pas me faire ça, Alain, qu'est ce que je vais devenir, moi, si je n'ai plus personne avec qui discuter quand je suis dans mon jardin !". Cela avait la forme d'une plaisanterie. Elle a tourné court.

Aujourd'hui, à l'endroit où la mort est venue le cueillir, pousse une des plus hautes roses trémières qu'il m'ait été donné de voir.
Le jardin revient à la vie sauvage, tourne à la friche... La vigne envahit les grillages, rampe vers le jardin, les salades et les poireaux sont en fleur, et c'est le paradis des mauvaises herbes...
Ce matin, prise d'une inspiration subite, je suis allée là bas, armée d'une faucille, histoire de défricher un peu, dégager au moins l'allée... Et sous les feuillages entrecroisés, j'ai trouvé ce qu'on apercevait à peine depuis l'autre coté du grillage...
 
Au milieu de ce fouillis végétal, quelques petits miracles: des fraisiers ont survécus et des tomates cerises se sont semées toutes seules et commencent à donner. Et qui sait quoi d'autre encore?
La vie continue.

Les fraises, la rose trémière, c'est un peu de ce vieux monsieur qui reste avec nous, un peu de sa sympathie, de sa bonne humeur. Alors autant lui rendre hommage.
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jeudi 22 juillet 2010

Feuilletés filo sardine bacon et ses petits à coté...

Hier soir, c'était poisson... les sardines étant bon marché, nous avons fais notre provision.
Dans le frigo, j'avais des tranches de bacon, un bocal de poivrons grillés et de la pâte filo... Hummm! Une bonne idée courrait par là! Dans la remise, j'ai aussi des kilos de courgettes énôôôrmes et de l'ail nouveau...

L'ensemble, ça donne ça :

Ingrédients pour 2 personnes :
  • 4 belles sardines sans l'arête centrale (avec un peu d'entraînement, ça se fait tout seul)
  • 4 tranches fines de bacon (rondes, sans graisse)
  • 4 feuilles de pâte filo
  • un peu de beurre fondu
  • un peu de sel de mer
  • un peu de 5 baies moulues
  • 1 grosse courgette jaune un peu dure
(on peut la remplacer par un filet de courgettes jaunes)

  • 80 gr de spaghettis au blé complet
  • 2 c à s de jus de citron
  • 1/2 c à c de curcuma en poudre
  • 2 poivrons grillés en conserve
  • 3 gousses d'ail frais
  • 2 c à s de crème liquide UHT
  • 2 cubes de bouillon de volaille
  • 1/2 c à c de bicarbonate de sodium
Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Placer une feuille de papier sulfurisé dans un plat passant au four.
Commencer par préparer les feuilletés de sardines. pour cela disposer une feuille de pâte filo sur la table, dans le sens de la hauteur (coté "étroit" devant vous). Beurrer légèrement avec un pinceau le tiers central de la feuille. Sur le haut de la feuille et au milieu, disposer une tranche de bacon, puis sur celle-ci, une sardine. Replier alors les deux cotés de la feuille pour former une seule bande, enfermant la sardine. Rouler vers soi. Beurrer le bas de cette bande avant de fermer le rouleau, de sorte à ce que la pâte colle bien.
Placer dans le moule.
Rouler les trois autres feuilletés de la même manière.
Une fois qu'ils sont tous disposés dans le plat, beurrer au pinceau, donner quelques tours de moulin à sel et de 5 baies puis enfourner pour 40 minutes.

S'attaquer à la courgette (une comme la mienne, ça se trouve, mais seulement sur les marchés, je pense... sinon les courgettes jaunes se prêtent bien à ce genre de préparation). Éplucher. Passer au rasoir à julienne (sorte de rasoir à légumes, mais avec des petites lames qui permettent de trancher une julienne fine et régulière... comme des spaghettis de légumes !) ou à la mandoline équipée de la bonne lame.
Faire bouillir un grand volume d'eau dans un faitout, avec le bouillon cube et le bicarbonate. Y plonger la courgette. Elle sera cuite quand elle sera translucide et non plus opaque.
Égoutter et réserver dans un saladier, au chaud.

Préparer le coulis de poivrons : dans un mortier ou un mini hachoir, écraser les gousses d'ail. Ajouter le poivron et piler ou mixer. Finir en ajoutant un peu de crème. On peu aussi ajouter du piment doux ou des herbes...

Faire cuire les pâtes le temps indiqué sur le paquet, avec du gros sel de mer, le curcuma et le jus de citron.

Dresser le tout dans une assiette : joli et délicieux !

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mercredi 21 juillet 2010

Cup cakes très cacao, pour Isa...

 Le 22 juin dernier, pour mon anniversaire, j'avais préparé de délicieux fairy cakes aux parfums panachés. J'étais alors en stage de formation bureautique, et j'avais partagés ces petits gâteaux aux décors sucrés avec mes co-stagiaires, ainsi qu'avec la formatrice et quelques-uns des autres menbres du personnel de la structure.
Il y a quelques jours, j'ai reçu un SMS d'une copine rencontrée lors du stage (celle avec laquelle j'avais causé farine de seigle et pain d'épice), m'invitant à retourner sur place pour fêter l'anniversaire d'Isabelle, notre formatrice. Après avoir hésité quelques temps sur la question, j'ai finalement décidé d'y aller, et d'apporter ces délicieux petits gâteaux au chocolat.
Ingrédients :
  • 300 gr de farine (T55 ou T80)
  • 150 gr de sucre blanc
  • 150 gr de sucre complet (du muscovado de préférence, car le rapadura a un trop fort gout de mélasse)
  • 80 gr de cacao dégraissé non sucré
  • 2 c à c et 1/2 de levure chimique
  • 1/2 c à c de bicarbonate alimentaire (rayon sel)
  • 120 gr de beurre mou
  • 3 oeufs entiers
  • 100 ml de lait demi écrémé concentré non sucré
  • 80 ml de crème liquide
  • 100 gr de chocolat praliné à pâtisser, en petits dés (5mm de coté), roulés dans de la farine
  • 200 gr de chocolat noir à pâtisser
  • 50 gr de beurre
  • décors en chocolat du commerce
Préparation :

Préchauffer le four à 180°C.
Préparer 24 moules à muffins, ou équivalents (carton, silicone, papier, métal...)
Mélanger en les tamisant la farine, le cacao, la levure et le bicarbonate de sodium. Réserver.
Mélanger le lait et la crème. Réserver.
Travailler le beurre avec les sucres en fouettant (avec un batteur, aucun problème). Ajouter les œufs un par un. Ajouter ensuite un peu du mélange farine-cacao, puis un peu de lait. Continuer à ajouter les ingrédients en alternance, jusqu'à obtenir une belle préparation lisse et homogène.
Verser dans les moules avec deux cuillères à soupe, en remplissant les moules aux 2/3 seulement.
Mettre au four 25 à 30 minutes (si vous n'avez pas de four à chaleur ventilée, mettre une plaque au réfrigérateur et la cuire après la première, sinon, pensez à inverser les plaques dans le four à mi cuisson).
Laisser tiédir quelques minutes puis démouler sur une grille et laisser refroidir.

Au bain marie ou au micro-ondes, faire fondre le beurre et le chocolat noir. En napper les gâteaux, puis décorer à volonté avec des décors du commerce.
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Roulés à la tomate

En rentrant de vacances, je me suis rendue compte que j'avais plein de choses à finir dans mon congélateur, parmi lesquelles de jolies boules de pâte à pizza. Mais qu'en faire ?
En ce moment, en fait, je ne suis pas très pizza, et je cherche à perdre du poids...
J'ai eu envie de petits roulés tout simples avec de la tomate dedans, et des herbes du jardin (sarriette et marjolaine)...
Il faut donc un tiers de ma pâte à pizza, une ou deux tomates fraîches (du jardin !) pas trop grosses, coupées en cubes, du concentré de tomates en tube, un peu de fromage râpé (j'en ai toujours un sachet d'ouvert au congélateur), un peu de piment doux en poudre, plusieurs gousses d'ail pressées (quantité à votre libre appréciation).
Pour la réalisation, c'est pas compliqué : on étale en rectangle et on étale tous les ingrédients dessus.
Ensuite on roule délicatement et on coupe en 12 tranches avec un couteau bien aiguisé.
On les met à cuire dans une plaque à muffins pendant 30 min à 200°C.
C'est prêt!
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mardi 20 juillet 2010

Poellée bizarre à la courge mystère...

Voici une recette qui est purement inutile, puisque je doute que chacun ait accès à des courges mystères, et encore moins aux mêmes que les miennes...
Définition de la courge mystère : courge que vous avez fait pousser avec des graines récupérées sur une courge bien connue de vous (en l'espèce, des pâtissons... à moins que ça n'ai été des courgettes...?) mais qui donne tout autre chose, parce que les abeilles ne voient pas de raison de fertiliser des fleurs de pâtisson avec du pollen de pâtisson, des fleurs de butternut avec du pollen de butternut, etc.
Autrement dit, d'une année sur l'autre, si on garde ses graines de courges qu'on a dégusté pendant l'hiver, on a quelques risques de se retrouver avec des trucs bizarroïdes dans le jardin... et par extension, dans la cuisine !

Donc prenons de beaux ingrédients en provenance du jardin : ail, navets, pommes de terre, et la courge mystère que j'ai trouvée dans mon jardin en rentrant de vacances (oui, je sais, "beaux", c'est une façon de parler). Et un peu de lardons en prime (j'en ai toujours au congélateur).

Commencer par éplucher les légumes : 3 petits navets de la taille d'un poing (si ils sont du jardin, il y aura sûrement des rognures). Une dizaine de petites pommes de terre primeur de la taille d'une balle de ping-pong (si elles sont très fraîches, qu'elles ont la peau très fine et sont bio, vous pouvez garder la peau). Une courge mystère ou une courgette, ou un pâtisson, ou une jeune butternut ou delicata, ou ce que vous voulez comme courge, je suis pas maniaque de ce genre de choses... Ne pas prendre le risque de laisser la peau : elle risquerait de donner un arrière gout fort désagréable au plat.

Éplucher l'ail, aussi, ou bien non... ^^... on peut lui laisser la dernière peau, s'il est jeune, bio et tout et tout... le couper grossièrement.
Placer les lardons coupés en petits dés dans une sauteuse. Mettre à fondre doucement.
Ajouter l'ail.
Laisser revenir à feu modéré.
Couper les pommes de terre en petits dés et les faire pré-cuire au micro ondes (je sais, je suis une sauvage!) pendant 6 minutes à 750W.
Ajouter dans la sauteuse et faire colorer.
Couper la courge en dés... faire pré-cuire au micro-ondes pendant, heu... 4 minutes, je crois...
Vider la sauteuse des pommes de terre aux lardons. Réserver dans une assiette, un saladier, ce qui vous chante...
Les remplacer par la courge précuite. Laisser dorer et faire évaporer l'eau de végétation. Pour finir, rassembler tous les ingrédients, mélanger délicatement puis servir avec une volaille ou ce qui vous plait.
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dimanche 18 juillet 2010

Retour de vacances

Retour de vacances... mon mari s'attend à un désastre au jardin.
A-t-il plu ? Y aura-t-il des haricots verts à ramasser ? Combien de kilos de tomates se seront perdus ? Les pieds de courge auront-ils brûlés au soleil ? Les courgettes sont elles devenues si énormes qu'elles en ont épuisé les pieds...?
Réponse...
Les pieds de courge mystère (des graines poussées après avoir été jetées sur le compost) ont commencé à envahir le jardin et on les a circonscrites comme on a pu).
Les tomates cerises donnent modérément.
Les haricots verts se font passer pour des haricots à écosser.
Les carottes sont envahies de pourpier (miam!)
Les navets sont fort beaux.
Les courgettes sont énôôôôrmes.
Les pieds de fèves se sont desséchés.
Les poireaux ont fleuri.
La vigne est devenue folle...

Bientôt d'autre photos... dès que la batterie de l'appareil aura rechargé !
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